Ne vous êtes-vous jamais demandé ce qui se passe dans la tête d’un archiviste quand il fait une recherche ? Quand il déroule le fil de séries d’archives qui n’ont, a priori, pas grand-chose à voir avec ce qu’il cherche ?
A l'occasion de travaux internes ou de demandes extérieures, nous avons décidé de vous montrer le cheminement de son cerveau (parfois un peu décalé) dans les méandres du jeu de piste que peut devenir une recherche !
Tel un détective privé, recoupez avec lui les maigres indices, explorez les différentes pistes possibles, faites travailler votre logique pour trouver des sources fiables et enfin avoir le plaisir d'assister à l'aboutissement de la recherche. Elémentaire, mon cher lecteur ?
Les Archives départementales du Tarn ont été contactées par un chercheur qui oeuvre à Briatexte, afin de l’aider à dater une briqueterie ou, plus exactement, les dates extrêmes de son activité.
Un seul indice, joint au courriel : la photo d’une brique ! Un indice qui ne casse pas des briques ? Que nenni, car elle a le mérite d’être signée, de porter le tampon du fabricant :
« Achille Aspe briquetier à Briatexte (Tarn) »
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Le Département du Tarn est partenaire de plusieurs associations pour un projet de création d’un lieu et de sentiers de mémoire du maquis d’Ornano. Outre une aide à la mise en oeuvre, il doit également apporter une aide scientifique, et c’est à ce titre que les Archives départementales ont été sollicitées.
D’où un moment de solitude… Car un maquis, par essence, est une entité discrète – voire invisible ; il en va de la survie de ses membres. Hormis l’exception notable du maquis de Vabre (dont l’imprudence n’a heureusement pas causé de catastrophe), un maquis ne produit pas d’archives.
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Les Archives départementales du Tarn sont sollicitées pour une recherche sur Saint-Salvy de Belmontet, église rurale de la commune de Rabastens.
N’ayant rien trouvé en mairie (les archives communales y sont conservées), la personne voudrait connaître l’année de sa construction et avoir des éléments sur le bâtiment actuel.
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L’histoire commence par deux petits dessins de moulins découverts sur un plan terrier de la fin du XVIIIe siècle parmi tant d’autres, des plans au trait, simplistes, qui n’attirent pas l’œil... : La Fayance, Rassegou, le ruisseau d’Aiguebelle (belle eau, en occitan), un peu de poésie au milieu de cette liasse de documents fiscaux ! (AD81, 81 EDt CC 12)
Comment savoir qui en était le propriétaire à la fin du XVIIe siècle ?
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Comment faire pour trouver un instituteur, surtout quand les indices sont minces ?
Georges Pompidou, dont on s’apprête à commémorer le 50e anniversaire de son décès, citait dans ses écrits un instituteur du nom de Delga, dont il gardait un souvenir très fort. Il était son professeur au Lycée Lapérouse, pour sa classe de 8e, donc vers 1920.
Qui est donc ce M. Delga, et quelle carrière a-t-il eue ?
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