Les Archives départementales du Tarn proposent l’accès à leurs fonds et collections au moyen d’un moteur de recherche documentaire.
Ce dernier permet à la fois de naviguer dans les différents inventaires et de visionner les documents numérisés.
→ Accès direct au moteur de recherche
Les instruments de recherche qui décrivent les documents sont au nombre de 3000 environ, réalisés du XIXe siècle à nos jours, et se présentent sous des formes variées et plus ou moins détaillées.
Ces différents instruments de recherche, nous avons fait le choix de les mettre tous en ligne. Les inventaires les plus aboutis sont publiés sous la forme de fichiers XML, téléchargeables également en format pdf pour certains d’entre eux ; ceux des fonds dont le classement est à faire ou à reprendre, ne sont en revanche disponibles qu’en format pdf.
C’est également par ces instruments de recherche que l’on accède aux images lorsque les documents décrits ont été numérisés. A ce jour, environ 2,5 % des archives conservées ont été numérisées.
Afin de rendre les résultats de recherche les plus pertinents possible et de mettre en place des filtres, une ambitieuse politique d’indexation de tous ces inventaires a été lancée.
Qu’est-ce qu’indexer ?
C’est une opération qui consiste à associer à un contenu décrit dans un inventaire des mots-clés choisis dans le langage naturel ou, de préférence, des termes issus de listes faisant référence. Ces étiquettes peuvent être des noms géographiques, des noms de personnes physiques ou morales, des mots-matière, des types de documents, etc. Elles peuvent être placées au niveau d’un fonds, ou d’un dossier, ou d’un document.
A quoi sert d’indexer ?
Depuis le XIXe siècle, l’établissement d’index fait réglementairement partie des opérations de traitement des archives. L’indexation présente en effet de nombreux avantages : elle aide le lecteur à repérer facilement les documents qui l’intéressent, elle permet de lever l’équivoque dans le cas de termes homonymes, et elle fournit des points d’accès contrôlés, c’est-à-dire dont la forme fait autorité du point de vue national. Dans l’environnement numérique dans lequel se sont insérés les services d’archives avec la mise en ligne massive d’instruments de recherche depuis le début des années 2000, l’indexation offre encore d’autres atouts : elle permet de limiter le bruit d’une recherche plein texte, de fédérer des ressources dispersées entre plusieurs fonds, d’élaborer des corpus, de mettre en place des formulaires ou des filtres permettant d’affiner les recherches (trier par commune, par typologie documentaire, par culte pour les registres paroissiaux…), et de créer des liens entre des données issues de différents domaines. A terme, la préparation d’éléments d’indexation de qualité doit faciliter la transition des données vers le web sémantique.
Ces principes posés, chaque service élabore sa politique d’indexation en tenant compte de l’histoire locale, de l’état d’avancement des classements et des moyens humains et technologiques dont il dispose.
Les Archives départementales ont eu une quadruple ambition :
Mise en oeuvre
La mise en ligne régulière de nouveaux instruments de recherche enrichit continuellement ces index, qu’il faut par ailleurs périodiquement relire et corriger. L’indexation est un chantier qui n’est jamais fini, mais pourtant exaltant.
Travail relativement long, ingrat et souvent répétitif, son but est des plus nobles : l’interconnexion des données et le partage des connaissances.