Si vous ne voulez pas rater nos expositions, si vous désirez les revoir ou les faire partager, cette page est pour vous.
Quoi de mieux que d’allier balades touristiques et culturelles ?
Découvrez l'essor des bains de mer et des stations balnéaires à la Belle Époque.
Au XVIIIe siècle, les plages françaises étaient presque désertes, considérées comme des espaces hostiles. C’est en Angleterre, avec un intérêt croissant pour les bienfaits médicaux de l’eau de mer, que les premières stations balnéaires voient le jour. Ces “bains de mer” sont d’abord destinés à une clientèle aisée en quête de traitements pour diverses maladies. À partir des années 1850, le développement du train révolutionne les déplacements et permet à une population plus large de découvrir les stations balnéaires, d'abord en Normandie et Bretagne, puis en Méditerranée.
L’exposition “La Belle Époque des bains de mer” explore cette transformation des côtes françaises, où les plages deviennent des lieux de sociabilité et de loisirs, donnant naissance à un tourisme de masse, avec ses propres codes et rituels. Une véritable évolution dans la façon de percevoir et d'utiliser l'espace côtier, dont les traces sont encore visibles aujourd’hui dans nos pratiques touristiques.
→ Par Guillaume Doizy
→ jusqu'au 28 août 2025 dans l’Espace Verrerie
Projet photographique mené au sein de la Maison Des Femmes d’Albi par la photographe Émilie Cayre.
Printemps 2021, naît l’idée d’une collaboration avec la Maison Des Femmes Dominique Malvy d’Albi. Nicolas Bec et Laurie Ferrand éducateurs spécialisés souhaitent intégrer un projet artistique au parcours de reconstruction qu’ils proposent aux résidentes de cette structure. Utiliser ce projet comme un nouveau support de dialogue et d’échange avec ces femmes sur des sujets délicats comme leur rapport au corps ou l’image qu’elles ont d’elles-mêmes.
Se réapproprier son corps, retrouver confiance et refaire confiance. « Si une seule est d’accord, c’est gagné ! » m’avait dit Nicolas à ce moment-là. Septembre 2022, 20 femmes ont été photographiées et nous ont accordé leur confiance.
LE PROJET PHOTOGRAPHIQUE
Lors d’entretiens avec leurs éducateurs référents, il est demandé à chaque femme souhaitant participer au projet de réfléchir à la partie de leur corps qui pourrait être photographiée.
Choisir une partie du corps qui soit importante pour elle, qui raconterait un peu leur histoire, ou exprimerait une émotion qu’elle souhaite transmettre. Visage, main, oreille, seins, dos, regard, ventre, cicatrices…
Pour raconter cette histoire, je vais utiliser des végétaux, fleurs, feuillages, brindilles…qui seront appliqués ou collés sur la partie du corps choisie.
Le végétal évoque la reconstruction, le renouveau, comme il peut aussi faire référence au deuil, le deuil d’un passé. Il est une sorte de « costume » qui traduit une émotion invisible à l’oeil nu, à fleur de peau. Il panse les plaies et répare.
→ Du 2 au 26 septembre 2025
Dans le cadre de la saison culturelle départementale “À l’eau ! En 2025, la culture coule de source dans le Tarn” les Archives départementales et le CAUE ont organisé le concours Phot’eau Tarn. Ce concours photo ouvert à tous proposait deux thèmes : Images de l’eau pour la catégorie adulte et Le patrimoine de l’eau pour la catégorie jeune public. Les participants étaient invités à porter un regard sur la présence de l’eau dans le département, à travers ses paysages, ses usages ou son patrimoine.
L’exposition présentée aux Archives départementales du Tarn, du 2 au 26 septembre 2025, met à l’honneur les 20 photographies lauréates sélectionnées par le jury dans la catégorie Adulte. Cette exposition offre un aperçu des différentes approches des candidats et montre la diversité plurielle de l’eau dans le département du Tarn.
Le public est invité à voter sur place jusqu’au 19 septembre 2025 pour sa photographie préférée. Le prix du public adulte sera dévoilé en même temps que le gagnant de cette catégorie lors des Journées européennes du patrimoine, le 20 septembre 2025 aux Archives départementales du Tarn.
→ Du 1er au 31 octobre 2025
En juillet 1984, après deux ans de lutte des ouvriers de Ranteil avec leur syndicat CGT, Lafarge ferme la dernière cimenterie du Tarn et de l’Albigeois. C’est un symbole qui est attaqué. Lafarge, avec ses visées internationales, ne s’y est pas trompé, il fallait faire tomber Ranteil. La lutte « Ranteil vivra » ne triompha pas.
Avec quarante ans de recul, il est intéressant de faire un retour en arrière.
C’est dans les années 1860 qu’à Ranteil et ailleurs dans le Tarn naît l’industrie des chaux et ciments. Elle se développe portée par les besoins d’infrastructures, notamment ferroviaire. Elle deviendra florissante. Toujours Lafarge tel un oiseau de proie lorgne sur Ranteil. Celle-ci tombera dans son giron en 1967. Entre temps une classe ouvrière s’est constituée, dopée par les vagues d’immigration, surtout espagnoles, des années 1920-1930. Elle est organisée en syndicats depuis 1905.
Exposition réalisée dans le cadre des 40 ans de la fermeture de la dernière cimenterie albigeoise par Lafarge en 1984. Par ailleurs, Serge Conesa a rédigé un article dans la RDT de mars 2024 et écrit un livre "Ranteil Vivra", édité par l'ITHS-CGT.
→ Du 5 au 26 novembre 2025
Treize portraits d’archéologues réalisés en noir et blanc pour une exposition intimiste levant le voile sur les différentes facettes de l’archéologie. Acteurs et actrices de cette discipline, chacun raconte sa vision du métier et de ses enjeux, sa passion et son parcours. À leurs côtés, les visiteurs découvrent une archéologie plurielle qui ne cesse de nous surprendre.
Les thématiques abordées
Conçue par le Conseil départemental d’archéologie du Tarn, l’Archéosite de Montans, la Direction Régionale des Affaires Culturelles Occitanie, les Archives départementales du Tarn et la Conservation départementale du Tarn.
→ Du 3 au 24 décembre 2025
Photographies de Xavier Floutard-Vayleux.
Au fil de son lit et son cheminement, la rivière Tarn, tout comme les différents cours d’eau et lacs de notre département, ont transformé les paysages et les vies des villes et villages de notre territoire.
Vous trouverez à travers cette exploration aquatique la rivière Tarn bien sûr, avec le méandre qu’elle forme à Ambialet et la majestuosité qu’elle apporte à la cité épiscopale d’Albi mais aussi l’Agout, si chère à Castres, le lac du Merle à Lacrouzette, le ruisseau du Vialou dans la forêt de Montagnol à Fontrieu, et bien d’autres encore…
Exposition proposée dans le cadre des rendez-vous culturels départementaux 2025 “A l’eau ! En 2025, la culture coule de source dans le Tarn”.