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Archives hospitalières

Les archives hospitalières constituent une source d’informations particulières et méritent d’être connues et consultées. Elles peuvent concerner soit les malades, soit le personnel hospitalier.

Ces sources écrites uniques témoignent également des conditions d’existence des indigents, des malades mentaux mais aussi de l’admiration et du fonctionnement des établissements hospitaliers.

Que pouvons-nous y trouver ?

1 HDT - Hôpital d'Albi

Déposées en 1862, les archives antérieures à 1790 de l'hôpital d'Albi restent les plus importantes du département du Tarn. Elles comptent un peu moins de 200 registres et couvrent près de 15 mètres linéaires.

Une partie du fonds déposé est encore dépourvue d'inventaire, soit environ 4 mètres linéaires en partie pré-classé et égalemernt en vrac.

Historique

L'établissement est issu de l'ancien hôpital Saint-Jacques d'Albi, dont l'existence est attestée en 1274. Cette maison, sur l'impulsion de l'archevêque d'Albi Legoux de la Berchère, décida en 1689 de se transformer en un hôpital général, conformément à l'édit du roi de 1662 complété par sa déclaration de 1686. Le roi approuva cette décision par lettres patentes de juillet 1694, et réunit au nouvel établissement qui fonctionnait depuis 1689 les trois maladreries de Saint-Martin, de Saint-Jean du Castelviel et de Lescure qui dépendaient alors de Saint-Lazare. La commanderie de Saint-Antoine, sise au-delà de la porte du Vigan, appartenait déjà à l'hôpital Saint-Jacques depuis 1652. Les biens de la commanderie Saint-Martial du Bout-du-Pont lui furent réunis en 1741.

L'hôpital Saint-Jacques était établi depuis le XVe siècle au quartier du Ronel (sur une partie des lieux occupés par l'actuel hôtel de préfectoral). Il fut transféré dès juillet 1689 dans de nouveaux locaux : les malades dans l'Hôtel-Dieu, qui occupa une maison sise dans un grand enclos acquis de la famille de Ciron dans le voisinage du couvent des Cordeliers ; les pauvres valides dans un « Hôtel de la Charité » qu'on installa pour quelques temps dans une grande maison, devenue depuis l'Hôtel de ville actuel. Ces immeubles étant très insuffisants pour le nouvel hôpital général, Le Goux de la Berchère prit la décision de construire des locaux neufs dans l'enclos de Ciron agrandi par quelques acquisitions ; il en posa la première pierre le 1er mai 1697. Le corps central du bâtiment fut terminé le 10 novembre 1701 et, immédiatement, les deux maisons hospitalières y furent réunies. Les ailes de droite et de gauche furent édifiées plus lentement, de 1701 à 1727. Plus tard fut encore construit (1763), un bâtiment pour les aliénés. Tous ces immeubles ont récemment disparu lors de la reconstruction complète du centre hospitalier d'Albi, réalisée depuis la dernière guerre.

2 HDT - Hôpital de Castres

3 HDT - Hôpital de Gaillac

4 HDT - Hôpital de Lavaur

Le fonds d'archives de l'hôpital de Lavaur est constitué d'épaves, assez complètes pour le domaine des enfants trouvés du début du XIXe siècle, mais dramatiquement pauvres pour tous les autres aspects de la vie de l'établissement.

Un état des archives dressé en 1860 par l'administrateur permet de constater que le fonds était déjà appauvri à l'époque, et qu'il a encore subi depuis bien des pertes.

Historique

L'existence de maisons hospitalières à Lavaur est attestée au moins depuis le XIIIe siècle, mais reste peu connue faute de documents. Au Vie siècle, les consuls administraient l'hôpital de Notre-Dame-la-Belle, qui absorba au cours du même siècle un hôpital Saint-Jacques en déclin.

L'évêque de Lavaur, René Le Sauvage forme en 1676 l'hôpital général prescrit par le pouvoir royal et lui lègue ses biens personnels. Son successeur, Victor-Augustin de Mailly, en confie l'administration à un bureau de charité, présidé par l'évêque ou son représerntant.il le gratifie lui aussi de legs importants, qui lui permettent son entière reconstruction entre 1711 et 1721.

5 HDT - Hôpital de Réalmont

Les deux registres et la liasse ont été déposés en 1954, en même temps que les archives municipales de Réalmont avec lesquelles elles étaient mélees.

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