Il s'agit d'un acte notarié. Par devant un notaire assisté de cinq témoins, sur la réquisition d'un consul de Castelnau-de-Montmiral, agissant au nom de ses collègues et à la prière de Guillaume Privat, prisonnier au dit Montmiral, pour certaines blessures qu'il avait faites à Raymond Martin. Le chirurgien juré de la ville de Lisle, qui soigne le blessé, est chargé de visiter les blessures et de déclarer si le blessé est en danger de mort. Il déclare, sur la foi du serment, la visite faite, que s'il ne survient pas d'autre accident, comme il peut en arriver à tout homme, Martin n'est pas en danger de mort. Le consul demande acte de cette déclaration.